qui l'eut cru? me voici à Paris et j'écris sur mon portable - merci WiFi - d'un café proche de Montparnasse, juste de l'autre côté du boulevard Pasteur où je viens de trouver une chambre pour la nuit....
C'est une série qui continue. Une certaine incapacité à organiser mon temps (en l'occurence également celui des autres) qui perdure depuis quelques mois maintenant. Alors que je connaissais mes dates de passages dans la capitale française, je n'ai appelé les nombreux cousins/oncles/tantes qu'hier soir, et encore pas tous... pour des raisons plutôt obscures, même pour moi... alors forcément, ceux que j'ai eu étaient soit non disponibles soit absents... suis-je surprise ? pas vraiment ! Suis-je déçue ? pas beaucoup plus !
était-ce un désir unconscient de passer la soirée et la nuit seule dans un/des lieux inconnus et neutres ? peut-être car je suis finalement assez heureuse d'être là. Ambiance à la française, l'interdiction de fumer encore pas passer dans les cafés (malheureusement...), un croque-monsieur comme dîner, et sans doute un peu de programmes télé probabalement plus que moyens quand j'arriverai dans ma chambre... mais au moins ils seront français, et j'ai oublié ce que c'était !!
je suis allée voir bonne maman. je l'ai trouvée moins maigre que la dernière fois. je l'ai trouvée fragile mais surtout portant un air triste. elle a peu dormi pendant les quelques heures que j'ai passées à ses cotés, mais les mots sont restés espacés. et pourtant elle est toujours là, bien là. j'ai ressenti tellement d'amour pour cette femme rapetissée, blanchie par les années, et qui pour une raison inconnue s'accroche toujours à la vie... elle est et sera dans le premiers cercle de mes ancêtres, proche, aimante, présente... je suis tombée amoureuse de ma grand-mère cet après-midi, avec toutes ses qualités et tous ses limites...
merci bonne maman.
je t'aime.
10 November 2007
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